Quand le Crédit Mutuel Méditerranéen et l’Alcazar s’associent pour offrir au public une manifestation de belle envergure
A l’occasion de la remise des prix aux 13 associations lauréates (voir encadré) du concours de prévention et lutte contre l’illettrisme organisé par le Crédit Mutuel Méditerranéen, ce dernier a offert au public un événement de qualité. Le 11 mai, au sein de l’Alcazar, le Forum de prévention et de lutte contre l’illettrisme était parrainé par Luc Ferry, spécialiste de la question, ancien ministre de l’éducation nationale qui n’a pas eu le temps de mettre en place ses réformes pourtant intéressantes. Luc Ferry nous a dispensé une conférence brillante sur le thème de l’illettrisme bien que cette dernière était plutôt orientée sur la question de l’éducation nationale. Ceci dit, cette rencontre fut riche d’enseignements.
Des chiffres clés sur l’illettrisme en France
En ouverture de sa conférence, Luc Ferry nous a rappelé quelques chiffres clés, issus d’un croisement de statistiques entre l’Education Nationale et l’Armée. Des chiffres comparés aux résultats des années 20, un constat qui fait froid dans le dos. En France, il y a 30 à 35% de personnes illettrées chez les jeunes de 18 ans dont 8% d’analphabètes, 15% de lecteurs difficiles et 10% de lecteurs fragiles. Le critère de définition de l’illettrisme tel que Luc Ferry l’entend est celui du plaisir de lire un livre. Chose que sa grand-mère pensait acquise par tous… Entre les années 20 et 1995, nous sommes passés chez les jeunes de 5 fautes à 17 fautes par dictées! De même, aujourd’hui, 67% des jeunes ne savent pas faire de multiplication avec décimales ! L’illettrisme en effet inclut les savoirs de base que sont l’écriture, la lecture et le calcul, les outils de travail du quotidien. Cette aggravation de l’illettrisme s’accompagne d’un accroissement des violences et incivilités en classe (plus de 85000 incidents par an) ; près de 160000 jeunes sortent sans diplômes, certains avec le brevet des collèges (mais à quoi sert-il aujourd’hui ?); une crise des vocations scientifiques se fait ressentir (45% d’étudiants en moins dans les filières des sciences dures), ce qui crée une baisse de compétitivité internationale dans le domaine de la recherche fondamentale. Quelles peuvent être les causes de ce fléau ? Vu que de nos jours, il y a moins d’élèves par classes que dans les années 20 et que des méthodes de pédagogie ont été développées depuis pour un meilleur apprentissage ?
Une conférence sans langue de bois
Luc Ferry répond à cette question non sans humour. En effet, selon lui, il ne s’agit pas de la Télévision, ni de l’immigration, ni du nombre d’effectif, ni même de la méthode d’apprentissage (la méthode globale a été abandonnée depuis fort longtemps et le B A BA reste la méthode de référence). Il considère que la cause réelle de ce fléau est un effet pervers de la rénovation pédagogique héritée de 68, ce que M. Ferry appelle la pédagogie de l’hameçon. L’idée de base était de faire construire les savoirs par les enfants eux-mêmes, qu’ils apprennent en s’amusant et développent leur créativité. Or l’apprentissage requiert du travail et un effort permanent : on s’intéresse toujours à ce à quoi on a beaucoup travaillé, le travail précède la motivation rappelle-t-il en citant pour exemple son goût pour Kant ou Spinoza. Le jeu et la stimulation ludique des enfants n’offrent pas de garanties dans un apprentissage au long court : ils ne remplacent pas les cours magistraux. De même, le respect des savoirs et de la transmission de l’héritage et l’humilité inhérente au respect des règles sont absentes de cette méthode d’apprentissage. C’est là que le bas blesse ! nous rappelle cet orateur hors pair. La politesse et la maîtrise de la langue passent par un effort continu ; la créativité en orthographe s’appelle une faute d’orthographe, résume-t-il judicieusement. «Il faut sortir du syndrome de Peter Pan car le monde des adultes plus riche que le monde des enfants et toutes les lectures ne se valent pas». L’éducation, c’est faire venir les enfants dans le monde des adultes explique-t-il et c’est une bonne chose. Or, comme il le rappelle, depuis les années 68, nous vivons dans un monde où la déconstruction est reine et les mœurs sont en pleins bouleversements : la déconstruction des valeurs traditionnelles remonte au 19ème siècle, à l’époque des Bohèmes devenus aujourd’hui les Bobo… Elle a pu éclore grâce au soutien des bourgeois : Luc Ferry analyse la révolution de 68 avec ses slogans «il est interdit d’interdire » comme un mouvement libéral. Elle a été récupérée par les défenseurs du capitalisme afin que ces derniers puissent s’enrichir. Il conclut sa réflexion sur la schizophrénie de l’homme de droite. Ce dernier en tant que chef d’entreprise veut que les enfants deviennent des consommateurs addictifs afin de s’enrichir alors qu’il se plaint de la mal politesse de ces mêmes enfants. Une contradiction propre à l’homme de droite souligne-t-il.
Un homme investi dans la lutte contre l’illettrisme
Afin de lutter et prévenir contre l’illettrisme, Luc Ferry avait tenté de développer au cours de son mandat des pistes de travail qui n’ont pas été retenues. Il propose de donner accès aux enfants aux grandes œuvres du monde et de revenir à l’instruction civique. Car l’ironie critique privilégiée aujourd’hui est naturelle chez les enfants : ce dont ils ont besoin c’est d’un apprentissage où au sortir du CP, l’enfant puisse savoir lire, écrire et compter. Or 80% des jeunes qui sortent du CP illettrés ne pourront jamais rattraper leur retard. Il avait proposé le dédoublement des classes de CP afin d’offrir un meilleur enseignement, le soutien scolaire s’avérant peu efficace. Il préconisait aussi de créer des voies professionnelles dans les collèges et des grandes écoles professionnelles, des lycées des métiers afin de revaloriser ces filières. Car la voie professionnelle n’est pas une voie de garage : la haute couture, les jeux, les bateaux sont des métiers dans lesquels la France excelle !!! Il faut créer un idéal de la voie professionnelle pour que les jeunes de 16 ans puissent en rêver sans honte. Il n’est pas besoin de supprimer le collège unique, il suffit de créer des classes en alternance avec un programme allégé, concentré sur les savoirs essentiels. Ces quelques propositions de Luc Ferry n’ont hélas pas été retenues alors qu’elles permettraient sans surcoût démentiel de prévenir plus efficacement l’illettrisme en France et par là même la violence, corrélative au sentiment d’échec.
Au cours de cette conférence, présentée de façon objective où ont été mis à plat les causes et possibles remèdes à ce fléau, il est clairement apparu que l’aggravation de l’illettrisme relève d’un phénomène de société, et qu’il faut que le gouvernement se donne les moyens d’y remédier. La question est : comment une société ancrée si fortement dans le consumérisme outrancier peut-elle lutter efficacement contre un phénomène qu’elle auto-génère ? Les idéalistes de mai 68 ne sont-ils pas revenus de leurs idéaux et n’ont-ils pas eux-mêmes pris le chemin de la société de consommation qu’ils critiquaient violemment, rattrapés par le libéralisme et la mondialisation des enjeux?
DVDM
ENCADRE
13 associations régionales récompensées
Lors de cette 5e édition du concours « prévenir et lutter contre l’illettrisme », 45 associations ont soumis un dossier présentant un projet. Pour le jury indépendant composé de 8 personnes dont 5 journalistes et Guylaine Costantino, chargée de mission régionale de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, la sélection n’a pas été aisée. Après quatre heures d’analyses et d’échanges, 13 associations régionales ont été retenues.
« Tout comme les années précédentes, et malgré la crise, le Crédit Mutuel Méditerranéen a décidé d’allouer un montant global de 13 000 €. Cet investissement ne doit rien au hasard. Une association sur trois est sociétaire du Crédit Mutuel Méditerranéen. Et, même si nous ne pouvons pas soutenir toutes les associations nous essayons d’apporter – au sein de nos caisses locales – le soutien nécessaire tant sur le plan logistique que financier », précise Danielle Joannes. Avant de conclure : « En 2009, le Crédit Mutuel a regroupé l’ensemble de ses activités de mécénat national au sein d’une nouvelle fondation, la Fondation du Crédit Mutuel. Aux côtés du centre international du Crédit Mutuel qui favorise l’émergence de réseaux mutualiste d’épargne et de crédit et du pôle recherche qui soutient des actions dans le domaine de l’économie sociale, figure la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture. Ce troisième pôle, déjà actif depuis presque vingt ans, soutient dans toute la France des actions de terrain, essentiellement dans le domaine de la prévention de l’illettrisme et la promotion du livre et de la lecture auprès des publics empêchés ».
Les 13 associations lauréates sont les suivantes :
13 Energie Slam Le Revest-les Eaux (Var, 83) 300 €
12 Lardier les Livres Lardier (Hautes-Alpes, 05) 500 €
11 Baobab Toulon (Var, 83) 500 €
10 Agir et Vivre entre Ecluses et Capitelles Alzonne (Aude, 11) 500 €
9 Lire Saint-Pons (Alpes de Haute-Provence, 04) 500 €
8 Eclat de Lire Manosque (Alpes de Haute-Provence, 04) 700 €
7 Lire et Faire lire Nice (Alpes-Maritimes, 06) 1 000 €
6 Parcours de Femmes Cannes (Alpes-Maritimes, 06) 1 000 €
5 Asso.de la Fondation des Etudiants pour la Ville Marseille 1er (Bouches-du Rhône, 13) 1 000 €
4 Rechartmed Marseille 7e (Bouches-du-Rhône, 13) 1 500 €
3 Aide Morale à la Population Gitane Narbonne (Aude, 11) 1 500 €
2 Papiers Chiffons Marseille 2e (Bouches du Rhône, 13) 2 000 €
1 Champ contre champ Marseille 1er (Bouches du Rhône, 13) 2 000
Présentation des 13 associations lauréates :
13e : Energie Slam (Le Revest-les-Eaux, Var) : 300 €
– Organiser tout au long de l’année des animations, scènes ouvertes et ateliers liés à la poésie, au slam, à l’oralité et à l’écriture avec 20 classes d’élèves en cours préparatoire.
– Présenter le travail réalisé lors d’une rencontre poétique départementale le lundi 7 juin à la médiathèque de La Garde (Var).
– Assurer la maîtrise de la langue et de l’expression par le jeu et des « joutes poétiques ».
– Inciter à la lecture et à l’écriture.
– Proumouvoir la prévention, la remédiatisation de l’illettrisme et la formation d’un réseau de personnes relais.
Renseignements : energie.slam@yahoo.fr
12e ; Lardier les livres (Lardier. Hautes-Alpes) : 500 €
– Créer un évènement littéraire et amener la culture dans un village rural, Lardier dans les Hautes Alpes, éloigné des centres culturels.
– Encourager la lecture (implication de l’école du village, livres nomades) et l’écriture (atelier d’écriture, concours de nouvelles).
– Mettre en valeur le patrimoine littéraire local (invitations d’écrivains des Alpes du sud, prix littéraire).
– Organiser des rencontres entre écrivains régionaux et lecteurs dans des sites naturels et / ou pittoresques de Lardier.
– Le projet « le livre nomade » : les livres d’écrivains locaux (Pierre Magnan, André Bucher, Alain Surget, Liliana Lazar) seront mis en circulation dans le village lors d’une manifestation.
Renseignements : lionelarcemenso@wanadoo.fr
11e Baobab (Toulon, Var) : 500 €
– Projet « atelier cyberculture » : initier à l’informatique des enfants de 6 à 12 ans, apprendre l’orthographe par le biais d’un dictionnaire virtuel et réaliser des activités ludiques (jeux et dessins).
– Aider et accueillir des personnes de quartiers sensibles de l’agglomération toulonnaise.
– Faire découvrir des univers artistiques.
– Composer, chanter et enregistrer en studio son propre texte.
– Ouvrir la culture aux adolescents par le biais de l’informatique et mettre en avant l’épanouissement, la responsabilisation et l’engagement des jeunes.
Renseignements : ecolemusiquebaobab@yahoo.fr
10e : Agir et Vivre entre Ecluses et Capitelles, AVEC (Alzonne . Aude) : 500 €
– Projet « bébé lecteur » : sensibiliser et promouvoir la lecture auprès de la petite enfance, du personnel encadrant, des parents et des bibliothécaires.
– Apporter aux très jeunes enfants un éveil culturel au moyen d’un livre.
– Lutter contre l’exclusion.
– Renforcer la parentalité ou la relation individuelle.
– Sensibiliser les bibliothèques à l’importance d’un rayon « jeune enfant ».
– Amener le minibus-bébé lecteur dans les bibliothèques.
– Organiser une manifestation autour du livre en partenariat avec les bibliothèques, les écoles, les crèches.
Renseignements : avec@avec11.org
9e : Lire (Saint-Pons, Alpesde Haute Provence) : 500 €
– Promouvoir la lecture jeunesse par la participation d’enseignants, de parents et de médiateurs du livre lors d’une rencontre littéraire : « les petites rencontres ».
– Proposer l’intervention d’auteurs / illustrateurs en milieu scolaire, rencontre littéraire.
– Sensibiliser aux livres par le spectacle vivant (représentations en salle et spectacles de rue), conférence, expositions et cinéma.
– Assurer des expositions d’illustrateurs et parallèlement de travaux d’enfants et d’adultes.
– Organiser des conférences en lien avec la littérature jeunesse, des ateliers de rue (écriture, lecture, illustrations…) avec un contact direct et personnel avec les auteurs / illustrateurs rencontrés.
Renseignements : Madame Hélène Foulon – Tél. 04 92 81 26 34
8e Eclat de Lire (Manosque) Mention spéciale coup de cœur du jury : 700 €
– Assurer des actions régulières de lectures croisées auprès de jeunes et de personnes âgées tout au long de l’année.
– Animer un comité de lecture album.
– Organiser des rencontres autour des livres illustrés pour enfants.
– Proposer des réunions associant les parents, enseignants, professionnels. Ce comité se prolonge par une émission sur la radio « Fréquence Mistral ».
– Mettre en place des animations auprès des tout-petits accueillis dans les crèches, les haltes-garderies et chez les assistantes maternelles.
– Participer à des événements littéraires comme : « les correspondances de Manosque », « le printemps des poètes » et « lire en fête ».
Renseignements : eclatdelire@wanadoo.fr
7e Lire et faire lire (Nice) : 1 000 €
– Donner le goût de la lecture et du livre aux enfants par l’intervention de bénévoles retraités.
– Créer un lien intergénérationnel de qualité avec des retraités bénévoles qui se rendent dans des crèches et établissements scolaires pour lire et faire lire avec les enfants.
– Organiser des ateliers de lecture et d’écriture lors de manifestations autour du livre (Festival du livre de Nice, Lecture en Fête à Roquebrune Cap-Martin, Festival de Mouans-Sartoux).
– En 2009, 200 retraités bénévoles se sont rendus dans 150 établissements des Alpes-Maritimes, accompagnant plus de 3 000 enfants.
Renseignements : folamnice@wanadoo.fr
6e Parcours de Femmes (Cannes) : 1 000 €
– Lutter contre l’exclusion sociale et professionnelle, principalement celles des femmes par un travail sur la revalorisation de l’image et de l’estime de soi.
– Proposer des ateliers « français / calcul » pour approfondir les bases du français et apporter une aide aux devoirs auprès des enfants des femmes accueillies.
– Renforcer les potentiels d’apprentissage de chacune et amener à une réelle autonomie des participants.
– Mettre en place un projet de formation (adapté et personnalisé aux attentes de chacun).
Renseignements : parcoursdefemmes@wanadoo.fr
5e Association de la Fondation des Etudiants pour la Ville (Marseille, 1er) : 1 000 €
– Lutter contre les inégalités dans les quartiers et créer un lien entre deux jeunesses : les enfants et les jeunes en difficulté scolaire ou sociale et les étudiants en voie de réussite.
– Se concentrer sur l’accompagnement individualisé en réunissant un étudiant et un enfant dans une approche d’éducation non formelle.
– Projet : atelier d’expression « le savoir comme arme ». Il s’agit d’un atelier associant différents types d’expressions : artistique, corporelle, orale et écrite afin de stimuler un espace ludique d’échange autour de la langue française.
– Développer les potentialités et libérer les capacités d’expression personnelle à l’oral et à l’écrit.
– Développer l’autonomie et la confiance en soi grâce à la réalisation d’un support écrit qui leur permettra à la fois de prendre du recul sur leur pratique et d’être complètement acteur de leur projet.
Renseignements : juliana.clermont@afev.org
4e Rechartmed : recherche, arts et medias (Marseille, 7e) : 1 500 €
– Proposer des ateliers de pratique artistique à destination des jeunes des quartiers Nord de Marseille.
– Mettre en œuvre des projets culturels et pédagogique pluridisciplinaire visant des adultes illettrés et des jeunes scolarisés.
– Le projet : « le thé philosophique » : faciliter l’accès au monde du livre et de la bibliothèque, les échanges entre des publics d’origines socioculturelles différentes.
– Favoriser leur développement personnel au moyen de la culture générale, de la maîtrise de la langue et de la créativité que procurent la lecture, l’écriture et l’expression artistique.
Renseignements : rechartmed@cegetel.net
3e : Aide Morale à la Population Gitane (Narbonne) : 1 500 €
– Sensibiliser à la lecture et à l’accompagnement scolaire pour les moyennes et grandes sections de maternelle ainsi que les classes de cours primaires.
– Réaliser un recueil bilingue gitan / français afin de favoriser l’expression et encourager l’acte de lire.
– Développer l’accès à la culture et à la pratique artistique pour dégager les apprentissages de base du français (différents modes d’expression, le chant, la danse et le théâtre).
– Mettre en place des ateliers langage (lecture publique).
– Faciliter l’insertion sociale et professionnelle.
– Assurer le prolongement ou la réécriture d’histoires et de contes en sollicitant l’imaginaire, les capacités d’invention et de création des enfants.
Renseignements : a.m.p.g@wanadoo.fr
2e Papiers Chiffons ( Marseille 2e) : 2 000 €
– Dynamiser le besoin et le plaisir de faire lire en démystifiant la « vision sacrée et magique » de l’écriture et de l’objet-livre, par la création de livres et/ou la rencontre avec des auteurs, illustrateurs, papetiers, éditeurs, bibliothécaires, libraires.
– Proposer une approche de l’écriture et de lecture par une pratique active, entre la pédagogie et l’animation, spectacle-lecture.
– Assurer l’accessibilité de notre action à un public le plus large possible par une mixité du public.
– Œuvrer à la transmission des savoirs entre générations et entre cultures.
– Projet « création du livre voyageur » : Il s’agit d’un album pour enfants fait par les enfants ! Son but est de stimuler l’imaginaire, d’encourager l’émulation créatrice et de valoriser les participants (fierté d’avoir réalisé un livre).
Renseignements : papiers.chiffons@laposte.net
1er Association Champ contre champ . (Marseille, 1er) : 2 000 €
– Réduire les inégalités / favoriser l’insertion / réduire la précarité.
– Organiser des actions de remise à niveau des savoirs.
– Accompagner les parents d’élèves dans une démarche d’apprentissage ou de renforcement des acquis (actions de lecture, écriture et maitrise de langue).
– Permettre aux parents un meilleur accès à la culture.
– Faciliter l’implication parentale dans la scolarité de leurs enfants.
– Projet : faire participer les parents, en étroite collaboration avec l’équipe enseignante, à la vie scolaire de leurs enfants par l’alphabétisation, l’apprentissage et le perfectionnement.
Renseignements : champcontrechamp@yahoo.fr
(© Photos M. Cohen, agence comme une image)
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