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Après MP2013, les petits lieux se meurent dans l’indifférence des tutelles

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Depuis 2013, plusieurs structures ont dû cesser leurs activités culturelles et nombreuses sont celles qui ont du mal à joindre les deux bouts, voire sont en graves difficultés à Marseille. Les lieux culturels de petite taille et de moindre renommée que leurs grands frères formaient encore en 2004 le gros des théâtres marseillais. Rappelez-vous que Marseille comptaient en cette année près de 50 lieux de théâtre, dont les 2/3 étaient- ce que nous appellerons- des petits lieux*. Petits par leur taille, petits par leur financement, petits par la reconnaissance médiatique et politique dont ils font peu l’objet, mais grands par leur ambition, leur courage et leur volonté d’ouverture se battant pour une Culture pour Tous. Parlons donc un peu de cet après-2013 au cours duquel le malaise financier des petites salles s’est accru.

Voilà bientôt un an que l’année capitale s’est achevée : qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

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La désignation de Marseille Provence Capitale Européenne de la Culture en 2013 a permis de voir l’aboutissement d’un projet pharaonique que nous attendions depuis une dizaine d’années, à savoir le MUCEM. Et pour dire vrai, il est architecturalement parlant bien beau, recouvert de sa résille finement ciselée, faisant fièrement front face aux caprices du vent et à l’écume de notre mer. De plus, sa programmation artistique tient toutes ses promesses : après les superbes expositions autour du Carnaval intitulée « le Monde à l’envers » et celle de « Splendeur de Volubilis », voici aujourd’hui, qu’est présentée, en écho, une double exposition : l’une autour de l’œuvre photographique de Raymond Depardon (à découvrir ses photos prises à Beyrouth ou celles, plus récentes, prises en notre ville où le visiteur peut admirer une petite fille mangeant une glace, la préférée de M. Depardon) et « Food »(une exposition explorant les questionnements de divers artistes sur ce thème de la nourriture, élément vital à notre (sur)vie faisant l’objet de marchandising, de convoitise, de division, de gourmandise, de gaspillage…). Ces deux expositions (voir notre reportage en images dans nos pages, ndlr) qui se répondent et nous interpellent décryptent la complexité de notre société prise entre les feux de la guerre et de la paix, de la division et du partage!

Autre point positif de cette année Capitale, la création d’une Biennale Internationale du Cirque en Région pour les mois de janvier à février 2015, suite logique de l’événement Cirque en Capitale amorcé début 2013 ! Cette biennale propose une programmation d’artistes locaux, nationaux et internationaux avec 300 artistes, 260 représentations et 60 spectacles répartis sur un mois et dans une vingtaine de communes : cet événement international porté par le Pôle National du Cirque basé à Marseille propose une offre pléthorique et il sera bien difficile à tout un chacun d’assister à toutes les propositions aussi alléchantes qu’elles puissent être. Question de budget… De temps aussi, mais cela avait été le cas lors de Cirque en Capitale… Alors, oui ! Il est possible de dire que MP2013 a permis « une transformation positive de l’image de la ville aux yeux du monde mais aussi des marseillais eux-mêmes » : Marseille est devenue une destination touristique internationale, très appréciée et convoitée, qu’il s’agisse des croisières avec le cap du million de croisiéristes franchi en 2013 (l’amarrage récent à Marseille -d’où partiront toutes ses croisières- du Costa Diadema, le plus grand navire de croisière en Méditerranée, venu de Gênes, le prouve) ou du tourisme culturel (la proportion de touristes étrangers a dépassé celle des français, avec 54,2% de touristes étrangers renseignés par l’office du tourisme de Marseille en 2013**). La restauration, les services et l’hébergement ont ainsi bénéficié de l’effet 2013.

Qu’en est-il des lieux culturels et des artistes locaux implantés en région?

Alice par le nouveau cirque de pekin © Francette LEVIEUX et MICHEL LIDVAC

Alice par le nouveau cirque de pekin © Francette LEVIEUX et MICHEL LIDVAC

Hélas, c’est bien là que le bât blesse : pendant l’année capitale, de nombreux lieux ont disparu corps et âmes. Citons le Gyptis, dirigé par Andonis Vouyoucas et feu Françoise Chatôt : ce dernier est devenu un cinéma (certes avec une programmation riche et ouverte) et a été rattaché au Système Friche Théâtre, situé à la Belle de Mai. Or, en 2013, alors que le Gyptis fermait ses portes, au printemps, fut inauguré en grandes pompes à la Friche même deux nouvelles salles ! Autre hasard ( ?) de calendrier, après plus de 15 ans d’existence, le Bureau des compétences et des désirs et l’Atelier De Visu ont dû mettre la clé sous la porte (respectivement au printemps et à l’automne), suivis par plusieurs lieux de proximité, galeries et salles de concerts ! Ces fermetures ne sont que le reflet des nombreuses difficultés économiques que rencontrent les lieux et structures culturelles en notre ville de Marseille : Karwan fut un des acteurs culturels de 2013 avec « Flammes et Flots » (dont le succès a été applaudi par la critique et le public à juste titre) et connait aujourd’hui de grandes difficultés menaçant son existence même. Pourtant, elle fut une des premières structures à proposer des rendez-vous circassiens au J4 (rappelez-vous « les Escales du Cirque » où le public pouvait découvrir des artistes émergents et des créations de cirque contemporain). Le Ballet d’Europe de Jean Charles Gil auquel fut demandé de participer à Danse en Août en 2013 connaît aussi de graves difficultés financières et a dû réorienter son projet qui avait permis l’éclosion de nombreux talents dans le domaine de la Danse.

Ce bien triste bilan ne cesse de s’alourdir depuis le début 2014 : dans ce même quartier de la Belle de Mai, à trois encablures de la Friche, le Théâtre Toursky peine à ouvrir son espace Léo Ferré, récemment aménagé, dédié aux artistes émergents, faute de subventions de fonctionnement accordées à son directeur, Richard Martin : pourtant, cet espace est nécessaire à la vitalité du quartier et à notre ville ! Il permettrait au théâtre de proposer des spectacles plus intimistes et confidentiels que ceux présentés dans la grande salle, notamment avec des propositions d’artistes ne rentrant pas dans le cadre de la programmation des autres salles marseillaises. Pire, aujourd’hui, voici la fermeture annoncée pour la fin de l’année 2014 du Théâtre Carpe Diem ! Ouvert depuis 18 ans, ce petit théâtre, situé à la Belle de Mai (toujours !), lâché par certaines tutelles dont la Région PACA depuis la saison 2012/2013, a pourtant permis à de nombreuses jeunes compagnies de créer leurs spectacles et de se professionnaliser, présentant à un public de proximité des créations originales autour de textes d’auteurs classiques et contemporains. Il fut un des rares théâtres -avec le Toursky- à accueillir une création basée sur un texte d’Henri Frédéric Blanc et depuis son ouverture, œuvrait en faveur des publics du quartier (actions socio-culturelles au profit de ces publics empêchés, politique tarifaire volontairement basse….) afin de ne pas les exclure de la culture. Nicole Chazel, sa directrice, organise à cette occasion le samedi 29 novembre de 10 H à 19 H un vide –théâtre (costumes, rideaux, chaises, projos etc…) au théâtre sis 8, Impasse Delpech 13003 MARSEILLE (pour tous renseignements, contactez-la à ce numéro 04 91 08 57 71).

Des lieux culturels plongés dans des situations ubuesques

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Certains théâtres ne sont pas encore véritablement fermés mais plutôt mis en stand-by ou menacés de fermeture. C’est le cas du Théâtre Marie Jeanne situé à la rue Berlioz (6ème arrondissement) dont l’activité de programmation et d’accueil de spectacles a dû être arrêtée, faute de moyens financiers pour effectuer les travaux de mise aux normes de plus en plus drastiques demandés par les services de sécurité, le propriétaire – un bailleur privé- refusant de mettre la main au portefeuille. Cette fermeture -temporaire espérons-le- est un coup dur pour les amateurs de théâtre de marionnettes et de masques grotesques mais aussi pour les artistes qui peinent à trouver des lieux dédiés à ces formes particulières de spectacle vivant. Une autre menace de fermeture vient ternir ce bref état des lieux culturels marseillais : le risque d’expulsion du directeur d’un nouveau théâtre, ouvert le 28 mai 2013 contre vents et marées, le Théâtre de la Comédie, un théâtre de 250 places, situé au 107 bis boulevard Jeanne d’Arc, dirigé par Jean Pascal Mouthier, comédien et metteur en scène depuis 25 ans. Ce dernier a travaillé plus de dix ans sans relâche, sur ses fonds propres, à la transformation d’une salle paroissiale amiantée tombant en décrépitude en un lieu dédié au théâtre populaire afin de lutter contre l’exclusion culturelle (il pratiquait par ailleurs des tarifs très bas pour les bénéficiaires des minima sociaux). Locataire d’un bailleur privé, le Syndicat ecclésiastique des prêtres représenté par l’agence Radisson qui lui réclame 48 000€ d’impayés, il se voit le 31 octobre menacé d’expulsion (avec une audience en référé au tribunal prévue le 24 novembre) alors que de bonne foi, son théâtre n’étant pas rentable, il demandait un délai de paiement car il veut « payer ses dettes » écrit-il dans un texte relatant son aventure théâtrale! Une pétition a été mise en ligne (elle a recueillie plus de 16 000 signatures en 48 heures entre le 12 et le 14 novembre) et un comité de défense créé, avec Gilles Ascaride pour président. Ce comité est soutenu par diverses personnalités : Jean-Pierre Belmont et Liza (FR3-Vaqui), Henri-Frédéric Blanc (écrivain), Jean Contrucci (écrivain), Médéric Gasquet-Cyrus (linguiste et éditeur), Xavier-Adrien Laurent (comédien et auteur dramatique), Richard Martin et Bernard Urbain (Théâtre Toursky), Jacques Menichetti (musicien et compositeur), Gérard Meylan (comédien), Serge Scotto (écrivain) auxquels se sont rajoutés des acteurs du milieu théâtral marseillais telles que Pierre Ascaride, Dominique Bluzet, Philippe Caubère, Jacques Hansen, Cyril Lecomte, Frédéric Muhl Valentin, Serge Valletti pour ne citer qu’eux.

Gilles Ascaride précise, dans un courrier adressé à la presse en date du 12 novembre, que « Nous avons besoin à Marseille de salles de théâtre qui assument leur originalité (c’est le cas ici), qui prennent des risques (c’est le cas ici), qui ouvrent leurs portes à tous ceux à qui elles sont régulièrement fermées (c’est le cas ici)…  Ce qui se passe est d’abord une injustice inacceptable et en suite une bêtise manifeste. […] En 2013 on était capitale européenne de la culture et en 2014 on aurait tout oublié ? » Ce constat, Gilles Ascaride n’est pas le seul à le faire : de nombreux petits lieux -qui toutefois emploient des artistes- disparaissent au fur et à mesure et ne bénéficient d’aucun réel soutien des tutelles. Ces dernières se sont pourtant mobilisées lors de la menace de fermeture de la Minoterie (leur bail venant à échéance) et fortement engagées dans le financement de la création du Théâtre de la Joliette (l’affaire a fait grand bruit dans la presse); le Théâtre de Lenche a lui aussi vécu une période trouble (entre la fin des années 90 et le début du nouveau millénaire) et menaçait de fermer pour des raisons de mauvaise gestion de ses fonds mais il a été repêché par les pouvoirs publics et depuis, il a ouvert une troisième petite salle (le mini-théâtre)… Ceci dit, il s’agit de structures ayant pignon sur rue (même si leur jauge oscille entre 50 et 100 places par salle) : elles bénéficient d’un large soutien politico-médiatique au contraire de ces petits lieux dont les subventions, si elles n’ont pas été coupées, sont déjà réduites à peau de chagrin (5000€ par an de fonctionnement, à peine de quoi couvrir un loyer sur quelques mois). Ce qui oblige ces lieux pour (sur)vivre à travailler sans relâche, à donner des cours de théâtre et à adapter leur programmation à leur public au détriment de leur travail de création: c’est le cas du Divadlo qui propose plusieurs dizaines d’ateliers, du Petit Merlan qui a ouvert sa programmation aux comédies et autres one men show au détriment de la création d’œuvres plus difficiles, du Têtard devenu café-théâtre….

Qu’en est-il de la volonté culturelle des tutelles ?

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Il est évident que l’après 2013 est financièrement douloureux pour les tutelles que sont la Région PACA, le Conseil Général 13 et la Ville de Marseille : le succès n’a pas été pleinement au rendez-vous. D’après les chiffres publiés dans le bilan de l’année culturelle réalisé par l’association MP2013, la barre des 10 millions de visiteurs n’a hélas pas été franchie : 9 962 000 visites ont été dénombrées, sachant qu’un visiteur pouvait avoir effectué plusieurs visites. De même, elles subissent de plein fouet la crise économique et la baisse des crédits gouvernementaux dédiés à la culture. De plus, il fallait pallier à la dette de plus de 3 millions d’euro (un peu moins de 3% du budget global de MP2013), liée au surcout de certaines opérations (le week-end d’ouverture, Transhumance, l’exposition Méditerranée, et une perte d’un demi-million en mécénat), laissée par l’association MP2013 à l’issue de l’année capitale. Alors, les tutelles ont fait le choix de baisser le montant des subventions allouées (ce qui concerne peu ou prou toutes les structures culturelles) pour assumer une grande partie de cet effort financier supplémentaire et financer les nouvelles structures inaugurées pendant l’année capitale. Cet exercice comptable qui consiste à déshabiller Pierre pour habiller Paul a des répercussions plus fortes sur des structures déjà fragiles comme les petits lieux. Mais peut-être ne sont-ils pas la priorité des tutelles ? Car au fond, ces petits lieux en faisant preuve de débrouillardise et d’esprit d’entreprise ne prouvent-ils pas aux tutelles qu’ils peuvent faire sans elles ?

Il semblerait cependant que ces tutelles n’ont pas véritablement fait le choix de développer une politique culturelle basée sur un principe d’équité dans ce domaine particulier de la culture. Leur politique culturelle et les subventions qu’elles attribuent visent à aider des structures contribuant au rayonnement international de la ville (voire de la région) en suivant une courant artistique privilégiant le dit « contemporain » ***: citons, par exemple, le Pôle Théâtre du Système Friche, le Pôle Théâtral Aix-Marseille dirigé par Dominique Bluzet qui s’est vu confié la direction des Bernardines – ce qui lui fait 4 théâtres à son actif- ou les grandes manifestations internationales contemporaines telles que la Biennale du Cirque ou les grandes expositions du MUCEM. Cette politique conduit à créer des situations de monopoles culturels, une concentration des pouvoirs décisionnaires et une standardisation d’un modèle culturel prédominant, fort dommageable à la diversité culturelle (où se côtoient classique, humour, contemporain, théâtre amateur et professionnel, personnes et personnalités composites…) qui a toujours fait la spécificité de Marseille : elle oublie en partie de s’ancrer sur le territoire et de s’appuyer sur les ressources, artistes et acteurs impliqués localement et depuis longtemps dans ce territoire (à l’exception des lieux de taille moyenne dont la programmation est en parfait accord avec la politique culturelle générale et par là, objet de leur attention). Or, ces acteurs et artistes locaux oubliés, qui ne sont pas forcément internationalement reconnus, qui ne présentent pas des créations rentrant dans les clous du modèle dominant (leurs créations sont certes de facture plus classique que contemporaine), œuvrent à leur niveau, avec humilité, dans un territoire de proximité et sont nécessaires à la promotion de la richesse et diversité culturelle de notre pays.

Rappelons que ce sont ces mêmes forcenés d’un théâtre qualifié d’« amateur » (par ce que non officiel à l’époque) qui, au XIXème siècle, ont permis l’éclosion de nombreuses salles et la découverte de bien des talents à Marseille ! Nous avons ainsi besoin de ces petits lieux (autant que des grands, tant ils sont complémentaires) car ils sont nombreux à avoir un public fidèle (qui n’aurait jamais poussé la porte d’un grand théâtre par crainte de ne pas se sentir à sa place), à l’ouvrir à la culture par la petite porte. Le fameux « le théâtre, ce n’est pas pour moi » a encore la vie dure, le sentiment populaire étant que le théâtre subventionné (les scènes nationales, centres dramatiques nationaux, et autres théâtres privés adoubés par les tutelles) est destiné à une élite (et souvent trop cher), ce que d’ailleurs confirment les études sur les publics fréquentant les salles : tous spectacles vivants confondus, ce sont les cadres et professions intellectuelles supérieures de plus de 45 ans qui s’y rendent avec un écart moyen allant 1 à 6, pour le théâtre dit « professionnel », par rapport aux ouvriers, inactifs et retraités**** ! Nous sommes encore loin d’une véritable démocratisation des pratiques culturelles même si de nombreux efforts sont faits par les structures subventionnées envers les publics empêchés.

Finalement, sans le relais et le travail acharné des petits lieux ouvrant leurs portes aux publics de catégories socio-professionnelles souvent éloignées de la culture, le théâtre resterait un domaine strictement réservé à une certaine élite au grand damne de Jean Vilar. Rappelons que ce dernier a toujours milité pour un théâtre populaire au sens noble du terme (présentant des textes d’auteurs contemporains sans oublier les classiques), avec un constant souci du public.

DVDM

* Ici nous ne préjugeons de la qualité artistique des spectacles présentés par les théâtres cités qu’il s’agisse de grands ou petits lieux, chacun défendant une ligne artistique propre, faisant des choix artistiques (qui pour la plupart satisfont leur public) en essayant de présenter des spectacles de qualité honorable. Par petits lieux, nous entendons des lieux (nés d’initiatives privées) de 49 places à 80 places (certains en comptent 250 mais ils sont rares), bénéficiant de très peu ou pas de subventions (souvent – de 5000€ annuels), qui peuvent être amateurs (au sens noble du terme) ou professionnels (ces petits lieux proposant des spectacles professionnels où les artistes sont rémunérés) mais dont la programmation ne rentre pas dans le cadre de la politique culturelle définie par les DRAC et autres tutelles. Par théâtres dit professionnels ou subventionnés, nous entendons les théâtres (qu’ils soient publics ou privés) largement subventionnés par les tutelles et dont la programmation est en accord avec leur politique culturelle (les scènes nationales, centres dramatiques nationaux, et autres théâtres privés adoubés par les tutelles). Cette appellation ne vise pas à opposer professionnel et amateur (les grands théâtres proposent aussi des spectacles amateurs) mais reprend une terminologie utilisée dans les études du ministère de la culture.

**chiffres de l’observatoire local du tourisme à Marseille sur l’année 2013

*** Ici, nous ne critiquons pas la qualité des œuvres contemporaines soutenues par la politique culturelle mais le choix d’un soutien quasi-exclusif à tout ce qui touche au « contemporain » (qu’il s’agisse d’œuvre classique revisitée à la sauce « contemporaine », d’écriture contemporaine, du nouveau cabaret burlesque au cirque contemporain en passant par toutes les formes de théâtre contemporain) au détriment de la diversité artistique.

**** Etude de la direction de la culture et de la communication sur les publics du spectacle vivant (Repères 4 de la DMDTS en date de 2006)

Informations complémentaires sur le TCM  et son comité de défense :

Comité de soutien https://docs.google.com/forms/d/1BeRYPyu0cYTFPnMQ4ufWKbtJkKvM-gp8QtKBb11uZbw/viewform

 Pétition :https://www.change.org/p/alain-de-bovis-%C3%A9conome-du-dioc%C3%A8se-de-marseille-non-%C3%A0-l-expulsion-de-jean-pascal-mouthier-entrainant-la-mort-du-tcm-th%C3%A9atre-de-la-com%C3%A9die-%C3%A0-marseille?recruiter=179403564&utm_campaign=mailto_link&utm_medium=email&utm_source=share_petition

Facebook :https://www.facebook.com/pages/Non-%C3%A0-lexpulsion-de-Jean-Pascal-Mouthier-et-%C3%A0-la-mort-du-TCM/1510163152576238

Site du Théâtre : http://www.theatremarseille.fr/

crédits photos des vues de Marseille : port maritime, résille du Mucem, esplanade J4 avec vue sur la Major: DVDM

Rmt News Int • 15 novembre 2014


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