Le dernier bal du vampire: création de la cie ITV
Le dernier bal du vampire par la compagnie In Theatro Veritas (I.T.V.)
Texte et mise en scène : Johanna Griesser/Direction d’acteurs : Benjamin Baudvin
Avec Benjamin Baudvin, Julien Bouhitem, Valentin Clerc, Aurélie Dupré, Pierre-Antoine Ferrand, Charlotte Ferrato et Marine Scépé/Son et lumières : Blaise Jacquemin et Ali Derradji
Au Théâtre 108, 37 Boulevard Aristide Briand, 13100 Aix-en-Provence les 20, 21 et 22 avril 2015 à 19h
Infos tarifs : Plein tarif 12€/Tarif réduit 8€ / réservation : 04 42 21 06 70
Puis en tournée au Théâtre Jean Le Bleu (Manosque) du 28 au 31 mai 2015 et au Festival OFF Avignon, Théâtre du Rempart, du 4 au 26 Juillet 2015
« Le dernier Bal du Vampire » est une comédie contemporaine en deux tableaux, écrite et mise en scène par Johanna Griesser, inspiré du chef d’œuvre cinématographique de Roman Polanski. En pleine forêt transylvanienne, au cœur de l’Europe centrale du XIXème siècle, deux personnages sont en quête de phénomènes paranormaux : le professeur Abronsius et son fidèle assistant, Alfred. Trouvant refuge dans une auberge, ils feront face à la disparition, à la mort et à la résurrection d’individus étranges, ce qui les mènera au mystérieux château du comte Von Krolock.
Un spectacle décalé, loufoque et sombre bercé par le rock n’ roll sur fonds de décors gothiques :
Johanna Griesser, lauréate 13IJ (13 initiatives jeunes, dispositif du Conseil Général des Bouches du Rhône récompensant des projets portés par des jeunes de 11 à 25 ans en divers domaines), propose ici une réécriture d’un film connu de tous « le bal des vampires » : s’inspirant de l’univers des impressionnistes allemands tels que Otto Dix et Paul Leni, elle offre à découvrir un univers à la fois macabre et poétique proche de l’univers de Tim Burton, « un univers punk, gothique où la mort et les cadavres sont aux premières loges »précise-t-elle. Influencée par le théâtre de Tadeusz Kantor, elle insiste sur le travail de l’acteur, expliquant qu’elle a travaillé sur « l’immobilité, l’aspect dur et froid des acteurs, l’impression de rigidité des corps, les regards ouverts, des fois perdus au fond des limbes, dans le vide, des fois si précis ; ces voix effrayantes et si peu communes à l’oreille ; ou encore les manières de traîner le corps de l’acteur ».
Bien entendu, cette création ne manquera pas d’humour noir. Avis donc aux amateurs de découvertes ! DVDM
(c) photos cie I.T.V.
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