Rencontre avec Jean-Marc Coppola, nouvel adjoint à la Culture de Marseille
Nous avons réalisé l’interview du nouvel adjoint à l’issue de la présentation de l’Eté Marseillais, agrégation de toutes les manifestations culturelles et sportives estivales déjà existantes auxquelles se rajoutent une extension des ouvertures de plages, de musées et de parcs, ainsi que la proposition d’animations, d’activités et de concerts offerts à la population gratuitement.
La Culture pour et par les citoyen.ne.s
Jean-Marc Coppola, 5ème adjoint à la Maire de Marseille, en charge de la Culture (qui rappelons-le occupe le 4ème budget de la ville), souhaite mettre l’action culturelle au centre de la mandature de la nouvelle équipe municipale. Le nommer 5ème adjoint à la Mairie est ici un symbole fort, un signal donné au monde de la culture.
La politique culturelle qu’il compte mettre en œuvre et dont il nous dévoile les axes prioritaires s’articule essentiellement autour de l’éducation populaire et de la citoyenneté (que recoupe également le socio-culturel) avec la création des maisons de la culture pour tous et toutes (et ses ouvertures de bibliothèques, propositions d’ateliers et d’animations recouvrant tous les champs de la culture). Pour ce faire, il souhaite s’appuyer sur l’ensemble des acteurs culturels de la ville.
Avec tous les acteurs culturels y compris les «petits »
Jean-Marc Coppola (qui a déjà rencontré une bonne dizaine de petits théâtres) précise à notre micro ne vouloir négliger aucun acteur culturel, notamment les « petites » structures qui sont le ciment de la vie culturelle marseillaise toujours aussi foisonnante, quoique puissent en penser les tenants d’une culture élitiste pour lesquels hors Paris, nulle culture digne de ce nom ne peut exister. Autrement dit, avec le nouvel adjoint, chacun sera considéré et traité avec équité, ce qui est une sacrée bonne nouvelle pour nos amis non issus du sérail.
Et pour cause, les petites structures (dont les créations artistiques participent tant du théâtre que de la danse en passant par la musique, l’art lyrique ou encore l’humour) de par leur proximité avec la population d’un quartier permettent de diffuser la culture à ceux qui s’en sentent éloignés et exclus, en complémentarité avec les « grandes » structures dont les programmations – et ce en dépit des efforts de médiation et de tarification qu’elles réalisent envers ces publics- peuvent rebuter le plus grand nombre d’entre eux.
Ceci étant dit, nous vous laissons le loisir d’écouter et d’apprécier l’une des premières interviews du nouvel adjoint depuis sa nomination officielle le 21 juillet. Diane Vandermolina