Fillette par la Cie la Volubile
Durée : 50 min/ spectacle à partir de 6 ans
Texte et mise en scène : Adrien Perez
Interprète : Anaïs Jouishomme.
Décor et costume : Pauline G
Création lumière : Guislaine Rigollet.
Création sonore : Joël Vivat
Affiche et expo : Thierry Girard.
Jusqu’au 26 juillet à 17h au théâtre de l’Isle 80, 18, place des trois Pilats, Avignon
La scène est déserte. Face à nous un grand et beau tipi avec une jolie petite étoile bleue brodée dessus. Tout à coup, sortie de nulle part, une grande fillette de 7 ans et demi, un chapeau d’aviateur vissé sur la tête, une cape rouge posée sur ses épaules, des chaussures brillantes telles des étoiles filantes en mouvement aux pieds, sort de sa cachette pour nous raconter son histoire.
Cette fillette n’a pas de nom et cela ne la dérange aucunement. Elle trépigne d’impatience de nous présenter son petit frère George. Il est petit, rond et assez discret mais surtout … invisible ! Mais, elle, elle est attachée à lui. Son papa étant très absent et sa maman n’ayant pas trop le temps, bien trop préoccupée par son travail, elle partage ses réflexions avec son frère sur la vie d’un futur prometteur.
Elle, qui déborde d’énergie et de rêves, nous ouvre les portes de son univers magique, où le détournement d’objet est légion, où la percussion corporelle vient rythmer le récit, où sa propre transformation en tigre est saisissante de réalisme.
Cependant, elle n’a pas trop de temps à perdre, elle doit décoller avec sa fusée tipi. Une fusée tipi ? Elle fait tourner son tipi et voilà la surprise : une fusée, une magnifique fusée montée de bric et de broc avec des objets très hétéroclites. Elle nous explique qu’elle doit partir seule, et que son frère George était trop petit pour venir avec elle.
La fin de ce spectacle ne peut pas être dévoilée, il faut laisser place à l’imaginaire du public.
Ce seul en scène est teinté de douceur et de plaisir, plaisir à voir, à découvrir, à suivre dans un enchantement total. Si vous avez envie de rêver avec vos enfants, ce spectacle vous tend les bras.
Benoit Bertrand Corso
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