Piano Fleuri
Avec le regret de n’avoir pu être là pour l’ouverture, je répète tout le plaisir musical, le bonheur que j’ai eu de cette belle clôture du Festival Piano en fleurs.
Dans un pli des pentes ardues de Marseille, un doux repli du manteau rocheux de la Vierge de la Garde, dans le coude accueillant de cette chapelle, mêlant dans un timide creux, aux rides de la pierre, le rire d’une fleur, sous le dais léger de cet arbre, le piano semblait un grand oiseau vraiment posé sur toutes les fleurs semées même dans les vêtements des organisateurs et jusqu’au cahier fleuri de la maîtresse des lieux.
Toute l’élégance stylistique, et physique, de Vittorio, dignité de la musique, puis son sourire bon enfant, et salut avec sa délicieuse petite Chiara, tout ce qu’on peut aimer : beauté de la musique servie respectueusement, rapides gammes minutieuses comme un effeuille des pétales précieux et précis, présence d’enfants joyeux et sages, climat convivial, amical, familial. En somme, estival festival, au beau et bon sens du mot : la fête. Merci!
Et Claude Freissinier, sans façons, rangeant chaises et pliant bagages, attentif et souriant comme toujours.
On vous regrette déjà… Benito Pelegrín
Crédit photo: Anke Doberauer
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