Commémoration de l’Armistice 1918 à Plan de Cuques

Un engagement à la fraternité

« Les commémorations ne sont pas faites simplement pour honorer les morts ou pour souligner les souffrances mais aussi pour réconcilier les peuples » Laurent Simon     

La cérémonie de commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 a été célébrée dans toutes les villes et communes de France et naturellement, également à Plan de Cuques.

Laurent Simon, premier citoyen de la commune, a rendu un hommage particulièrement émouvant aux morts de toutes les guerres devant un public très nombreux, en présence des élus, des anciens combattants, des sapeurs-pompiers, du CCFF (comités communaux feux et forêts) et de la FFM (Fédération Folklorique méditerranéenne).

Pour la première fois, les membres du Conseil Municipal des Jeunes ont participé à la commémoration. C’était un vrai bonheur de les voir arborer fièrement leur écharpe car c’est avec la jeunesse que se construit la démocratie de demain, une véritable démocratie où la parole, et non les armes, permettra, à l’avenir, d’éviter des guerres fratricides.

Laureen Perez, 10 ans, élève de l’école Malraux 1 de la commune et Johan Piras, 11 ans, élève au collège Olympe de Gouges, ont lu un texte écrit par Carole Piras, adjointe à l’Education, dont voici un extrait :

« Alors que la mémoire des derniers combattants s’est éteinte, nous, les enfants de France, avons le devoir de ne pas oublier notre passé.

Nous nous retrouvons ici, plus de 100 ans après la fin de la Première Guerre Mondiale pour rendre hommage à tous ceux qui ont participé au combat et qui sont, Morts pour la France.

Même si cette « Grande Guerre » ne fut malheureusement pas la dernière, la conscience d’appartenir à un même continent a fini par prendre le dessus.

Aujourd’hui, le respect des libertés et la dignité humaine sont devenus des valeurs communes que nous devons continuer à défendre ensemble, en restant soudés pour maintenir la paix et construire notre avenir… »

 Nous le devons à tous ces enfants, à peine plus âgés que nous, qui sont morts pour qu’aujourd’hui nous soyons libres !

 Les musiciens de la FFM, ont terminé la cérémonie avec une Marseillaise au tambourin et galoubet, mettant brillamment l’accent sur notre culture provençale.

Il est important de souligner une commémoration où, sans oublier les Morts pour la France,  le mot le plus fort est  ‘Fraternité’ car il est synonyme de paix et, par-delà la paix, de culture.

Au final, une belle cérémonie totalement rajeunie sans perdre l’esprit de l’hommage rendu. Les personnes présentes ont apprécié. Danielle Dufour-Verna