Le Hero Festival a vibré au rythme des Cosplayers
Après deux ans d’arrêt forcé, le Hero Festival a enfin pu redémarrer dans la cité phocéenne, une édition réduite, placée sous le signe du Phénix.
Le public est venu en masse en ce dernier week-end des vacances de la Toussaint et les fans de Cosplay ont répondu présents à l’appel des Héros. Tous ces passionnés n’avaient qu’une seule envie : retrouver cet univers en live et s’immerger dans son ambiance si particulière, rencontrer ses stars adulées d’hier et d’aujourd’hui également.
Dès l’entrée, nous plongeons dans un grand hall où se mêlent les univers de KRYPTON avec son légendaire espace Star Wars, KONOHA, BROCELIANDE, et LUDOPOLIS avec leur Hero Dojo, concours de Gaming et autres surprises.
En extérieur, le village Médiéval, avec son espace gourmand, est affublé de deux scènes, l’une dédiée à la danse, l’autre au chant. Ce qui n’a pas manqué de ravir les aficionados du festival, les amateurs de karaoké ou encore les danseurs en herbe.
L’engouement des fans de ces univers bien distincts est palpable, les cosplayers se prennent au jeu avec plaisir. Au hasard d’une allée de Krypton, le curieux se trouve tantôt entouré de Dark Vador, tantôt du Joker dans des costumes travaillés, réalisés avec soin. Plus loin, au croisement de deux univers, des démonstrations d’Aïkido nous font découvrir cet art martial japonais.
Dans l’espace Konoha que nous pénétrons, nous sommes surpris par des voix : des fans de chansons japonaises participent à un karaoké intimiste. D’expositions de figurines mangas – des collectors -, à la découverte de films avec des rencontres en passant par la restauration japonaise, il y en a pour tous les goûts. Nous avons été particulièrement séduits par les boissons hyper-originales du « Dragon qui fume ».
Le redémarrage de ce festival a été un succès, le public y a fortement contribué car tel est le concept de cet événement trans-générationnel et trans-média où ce sont les visiteurs qui font le show, en dehors des vedettes invitées.
Un petit regret cependant, il manquait des stands d’initiation à la réalisation de maquillage cosplay et à la création des costumes : ce type d’atelier aurait pu donner aux jeunes amateurs de cosplay le coup de pouce nécessaire pour transformer l’envie en réalité.
In fine, il nous semble important de remercier les bénévoles pour leur bienveillance et leur accompagnement : ils ont permis à cette édition de se dérouler en toute sécurité et sans encombre, dans la joie et la bonne humeur. B.B. Corso et S. Fabrizi
En Une, image d’archive : crédit photo DVDM
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