Italino Grand Hôtel de la Compagnie La Tal
Mise en scène : Toldo FERRA, Jordi Magdaleno/ Ecrit et interprété par: Jordi Magdaleno/ Musique: David Moreno/ Scénographie: Txema Rico/ Costumes: Rosa Soler/Manipulateurs sur scène : Max Magdeleno/ Créations lumières : Aleix Ramisa
Durée : 50 minutes/ Du 7 au 28 juillet – Relâche les mardis à 14h35/ à l’Espace Alya, 31 bis rue Guillaume Puy – 84000 Avignon
Dans la solitude d’une buanderie
Au dernier sous-sol de l’Italino Grand Hôtel, il y a une laverie. Dans cette grande buanderie où se mélangent draps sales et draps propres parfumés et finement repassés, il y a un homme qui travaille seul. Grâce à son travail, il vit son rêve par procuration. En imaginant que son action procure de la joie aux clients…
Il est connecté à ses machines, il les aime, les bichonne pour qu’elles puissent donner leur maximum, lors des grosses demandes d’approvisionnement en linge. Son unique lien avec le monde extérieur se fait par le biais des haut-parleurs : une voix douce féminine s’y échappe et l’informe de la quantité de linge sale à envoyer, ainsi que la quantité de draps propres qu’il doit déposer dans le monte-charge.
Son rêve est d’arriver enfin à déclarer sa flamme à cette gouvernante qui travaille aux étages supérieurs, avec qui il partage son quotidien par message vocal, et qui lui fait tournebouler la tête et lui chamboule le cœur.
Nous sommes face à une création de belle facture, où les décors rappellent l’univers de Tim Burton, où l’on rit de ce personnage clownesque tendre et pathétique, où tout est orchestré pour que nous puissions faire travailler notre imaginaire.
Ce spectacle parle de la solitude dans le monde moderne, thème traité avec soin et délicatesse, et il permet de réveiller les consciences de chacun. Benoit-Bertrand Corso
Crédit photos : ©Cie La Tal
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